Les poèmes des CE1-CE2, 2009-2010
Les poèmes étudiés par les élèves de CE1
LES LETTRES ÉCOLIÈRES
Il y a A, B, C, D et le petit E
Qui ouvrent grand leurs yeux,
F, G, H, et I
Restent bien assis,
J, K, L, et M
En font de même.
N, O, P, Q, et R
Apprennent à se taire,
Mais de leur coté,
S, T, U, V et W
Ont le doigt levé,
Enfin, au tableau, X, Y et Z
Récitent sans aucune aide !
Christine FAYOLLE
L’automne
L’automne au coin du bois
Joue de l’harmonica.
Quelle joie chez les feuilles !
Elles valsent au bras
Du vent qui les emporte.
On dit qu’elles sont mortes,
Mais personne n’y croit.
L’automne au coin du bois
Joue de l’harmonica.
Maurice CAREME
Chanson d'hiver
Le soleil est en congé:
Comme il neige ! Comme il neige !
Le soleil est en congé
(Quelque part à l'étranger?)
Quant à moi, flocons légers,
Quand il neige, quand il neige,
Quant à moi, flocons légers,
J'aime à vous voir voltiger.
Le soleil est en congé:
Comme il neige ! Comme il neige !
Le soleil est en congé
(S'il n'a pas déménagé !)
Chacun de s'interroger,
Tant il neige, tant il neige,
Chacun de s'interroger,
Jusqu'à quand va-t-il neiger ?
Jean -Luc MOREAU
Les poèmes étudiés par les élèves de CE2
Chahut
Sur le chemin de l’école,
Les crayons de couleur
Sautent du cartable
Pour dessiner des fleurs.
Les lettres font la fête
Debout sur les cahiers,
Elles chantent à tue-tête
L’alphabet des écoliers.
Ciseaux et gommes
Sèment la zizanie,
Ils laissent sur la route
Tout un tas de confettis.
Entends-tu, ce matin,
Le chahut sur le chemin ?
C’est la rentrée qui revient !
Véronique COLOMBÉ
CHANSON D’AUTOMNE
Déjà plus d’une feuille sèche
Parsème les gazons jaunis ;
Soir et matin, la bise est fraîche
Hélas ! Les beaux jours sont finis !
On voit s’ouvrir les fleurs que garde
Le jardin, pour dernier trésor :
Le dahlia met sa cocarde
Et le souci sa toque d’or.
La pluie au bassin fait des bulles ;
Les hirondelles sur le toit
Tiennent des conciliabules :
Voici l’hiver, voici le froid !
La neige au village
Lente et calme, en grand silence,
Elle descend, se balance
Et flotte confusément,
Se balance dans le vide,
Voilant sur le ciel livide
L’église au clocher dormant.
Pas un soupir, pas un souffle,
Tout s’étouffe et s’emmitoufle
De silence recouvert…
C’est la paix froide et profonde
Qui se répand sur le monde,
La grande paix de l’hiver.
Francis YARD